La Région lance une campagne d'information sur la vaccination des adolescents contre le papillomavirus, responsable de près de 6 300 cas de cancer chaque année.
Filles et Garçons , tous concernés
0 cas environ de cancers liés au HPV sont diagnostiqués chaque année en France (chiffres 2015).
0 des cancers du col de l’utérus sont dus aux infections liées aux HPV
0 des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes

Trois questions sur le vaccin
L’infection à papillomavirus humain (également appelé HPV) est une infection sexuellement transmissible (IST) fréquente. Les personnes infectées par les papillomavirus ne présentent pour la plupart aucun symptôme.
Bien qu’elle soit le plus souvent éliminée spontanément par l’organisme, dans 10 % des cas, l’infection est susceptible de provoquer différents types de lésions précancéreuses pouvant évoluer en cancers. Ces cancers touchent les zones intimes des femmes et des hommes (vulve, vagin, col de l’utérus, anus et pénis) ainsi que les voies aero-digestives supérieures (bouche et gorge).
- Comment se transmet le virus ?
Le papillomavirus se transmet à l’occasion des rapports sexuels et/ou des contacts intimes de peau à peau. La contagiosité́ de l’infection à papillomavirus est élevée : environ 60% des partenaires de personnes infectées développeront eux-mêmes une infection HPV. - Qui et quand vacciner ?
La plupart des personnes sont contaminées dès le début de leur vie sexuelle. C’est pourquoi il est nécessaire de vacciner les filles et les garçons entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans.
2 doses sont suffisantes. Le vaccin ne nécessite pas de rappel. - Où se faire vacciner ?
Chez un médecin, une sage-femme ou une infirmière (sur prescription médicale).
Le vaccin est remboursé par l’Assurance Malade et les Mutuelles de santé.
Plus d'informations officielles sur le site de Santé publique France