WeShift : la micro-mobilité durable et locale

Nom
Haute-Savoie

Le 01/12/2022

Histoire de la naissance de trois véhicules 100 % régionaux avec Arthur Allamand, directeur commercial et marketing de Savoy International.

Haute-Savoie WeShift

© Jérôme Pruniaux / Agence Argo

Porteur du projet WeShift, le consortium créé par Pracartis, Savoy International, M2O et Alpes Usinage dans la vallée de l’Arve a reçu une aide de 400 000 euros de la Région. Histoire de la naissance de trois véhicules 100 % régionaux avec Arthur Allamand, directeur commercial et marketing de Savoy International.

« Face aux crises sanitaires, économiques, logistiques et environnementales récentes, nous sommes partis des besoins de nos propres employés en nous posant la question des micro-mobilités hors des grandes agglomérations. Et c’est ce qui a donné naissance à WeShift, un programme qui regroupe trois produits couvrant cette problématique : une trottinette électrique fabriquée en France, un vélo électrique baptisé “Cocotte” pour les déplacements encore un peu plus longs, et enfin “La Bagnole”, un quadricycle électrique de 300 kg qui correspond à 95 % des usages d’un véhicule au quotidien.

La Chine propose des produits aux prix imbattables, mais bien souvent de qualité moindre et sans aucun suivi SAV, ce qui donne des produits jetables. Ce n’est pas notre conception de la mobilité durable.

En Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons un territoire très riche en industries et avec quasiment toutes les compétences. On peut donc proposer des produits qui bénéficient d’un suivi pour les composants, d’un vrai service après-vente et d’une relation client de qualité.

Notre logique, c’est toujours de chercher les talents et les savoir-faire en priorité dans un rayon de 50 kilomètres. Même si on est parfois rattrapés par un principe de réalité, nous cherchons toujours des solutions pour relocaliser des savoir-faire qui se seraient perdus.

Nous sommes une “entreprise à mission”, c’est-à-dire que nous favorisons l’intelligence collective, nous sourçons prioritairement les produits en local, nous préférerons l’économie circulaire et la conception durable et avons le souci de notre environnement, ce qui est encore plus vrai pour nous qui sommes en montagne. Cela permet surtout de maintenir de l’emploi localement, des techniciens et ouvriers jusqu’aux bureaux d’études. On s’en sort tous gagnants. »