Dès l’automne 2022, pour faire face à la crise de l’énergie, la Région a mis en place un plan de sobriété pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 dans les lycées régionaux. Il se poursuit.
Un plan de sobriété pour limiter la facture énergétique
Alors que la rentrée 2022-2023 s’était inscrite dans un contexte de crise énergétique inédite, la Région avait lancé un grand Plan régional de sobriété énergétique pour ses lycées. L’enjeu : réduire de 40 % la consommation énergétique et les émissions de CO2 de tous les lycées de la région.
Au total, plus de 80 millions d’euros (dont 17 millions d’euros en 2025) sont mobilisés. Une réduction de 11 % des consommations a déjà été enregistrée, constituant une dépense évitée de 9 M€.
Les principales actions du plan
- Généralisation des contrats d’exploitation de maintenance énergétique : 94 % de lycées adhérents ;
- Respect strict des consignes de température ;
- Plan d’actions de sobriété par l’usage adopté dans un tiers des lycées ;
- Plan de déploiement des luminaires Leds : 13,2 M€ de commandes effectuées, pour 265 lycées concernés ;
- Expérimentations : systèmes de détection de fuites d’eau installés ;
- Poursuite des raccordements aux réseaux de chaleur : un tiers des lycées raccordés ;
- Mise en place des contrats de performance énergétique : 252 audits réalisés et 2 opérations de rénovation thermique démarrées ;
- Plan d’opérations ciblées de maintenance des bâtiments et des installations, axé sur la performance énergétique ;
- Guide et fiches actions « sobriété » pour l’optimisation des équipements et des consommations énergétiques des cuisines.
L’accompagnement de la Région pour les factures énergétiques
Les lycées ont été nombreux à avoir signalé les difficultés financières qu’ils rencontrent pour faire face à la hausse du prix des énergies. Grâce à leur bonne gestion des crédits, ils ont pu majoritairement faire face aux dépenses. Les services de la Région étudient avec attention ces demandes en même temps que l’évolution des prélèvements sur les fonds de roulement, ainsi que la prévision de facturation pour chaque établissement.
Des aides spécifiques « viabilisation » au titre du dispositif spécifique énergie permettent selon la situation financière de chaque établissement d’aider les plus fragiles.