Rencontre avec Guillaume Pasquier, directeur de la société SCCM ALP, basée en Savoie.
© Juan Robert
Société basée à Cognin, en Savoie, SCCM ALP propose des solutions complètes en matière de traitement de fumées industrielles, de l’étude au refroidissement en passant par la captation. Rencontre avec son directeur, Guillaume Pasquier.
Quelles sont les activités principales de SCCM ALP, née de la fusion de SCCM et ALP Process en 2020 ?
La société SCCM a été créée en 1931. À la base, c’est une chaudronnerie, qui a progressivement intégré des activités d’études et de conception jusqu’à devenir un fournisseur de solutions complètes en matière de traitement des fumées industrielles et des process haute température. SCCM s’adresse aux industries nécessitant de la captation et du refroidissement de fumées haute température : plus spécifiquement la sidérurgie, les fonderies… ALP Process s’adresse, de son côté, au secteur de l’incinération, et fournit des solutions de traitement des fumées par injection de réactifs. Au vu de nos missions, nous sommes aujourd’hui au cœur des sujets environnementaux. Notre spécificité, c’est que nous sommes pratiquement un « bureau d’études qui fabrique ». Nous avons une maîtrise complète, de l’étude jusqu’à la fabrication, notamment des échangeurs thermiques tubulaires qui servent à absorber des charges thermiques par circulation d’eau froide.
Nous sommes une vingtaine de collaborateurs, tous basés en Savoie, et pouvons faire du sur-mesure pour nos clients.
Comment la Région vous aide-t-elle dans votre développement ?
Avec l’aide de la Région de 98 000 euros, nous avons choisi d’investir sur des logiciels et des équipements de production tels qu’une nouvelle perceuse-fraiseuse, une presse-cisaille guillotine hydraulique, ainsi qu’un robot de soudure. L’enjeu est pour nous d’augmenter notre productivité et de rester compétitifs malgré les bas coûts en main-d’œuvre de certains concurrents étrangers.
L’aide de la Région a été multiple, puisque nous sommes aussi accompagnés par Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, qui a joué un rôle de facilitateur à plusieurs reprises. Avec leur soutien, nous avons pris un jeune en VIE (volontariat international en entreprise), que nous embauchons aujourd’hui. Et nous avons aussi participé au programme Industrie du futur, grâce auquel nous nous sommes formés à un logiciel de gestion de projets.