Notre-Dame de Paris : retour sur une belle aventure collective

Le 03/03/2023

Auvergne-Rhône-Alpes

Un travail des étudiants de l’IFIC, institut de formation basé à Vichy, a mis en avant l’action de la Région et de ses entreprises pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris.

Le 15 avril 2019, l’incendie violent qui a partiellement ravagé Notre-Dame de Paris a provoqué une vive émotion à travers le monde et un élan de générosité et de solidarité exceptionnel. Depuis, une aventure collective a pris forme, à l’instar de celle des bâtisseurs de cathédrales, et un chantier inédit s’est mis en place afin de rebâtir Notre-Dame de Paris en 5 ans, selon l’objectif fixé par le Président de la République.

La Région et les entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes mobilisées

De son côté, la Région a débloqué 2 millions d’euros et encouragé les autres collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes à se mobiliser, de manière à ce que chacun apporte sa pierre à l’édifice pour la reconstruction de ce bâtiment historique financée par l’État (600 millions d’euros) et plusieurs mécènes privés (L’Oréal, Total, Crédit agricole…).

Joyau du patrimoine culturel français datant du XIIe siècle, Notre-Dame de Paris est un symbole classique du style architectural français. Les travaux de la cathédrale attirent non seulement les citoyens français mais aussi des touristes étrangers en visite à Paris.

Notre-Dame de Paris 1

© Formation IFIC

Notre-Dame de Paris 2

Contact

Notre-Dame de Paris 2

Page réalisée d’après le travail des étudiants de l’IFIC,  dans le cadre de leur formation « Responsable en médias d’entreprise ».

Renseignements au 04 73 756 914.

 

ific-formations.com

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Des travaux débutés en 2021

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Équipes de la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, artisans, compagnons et chercheurs ont sécurisé la cathédrale pendant plus de 2 ans. Ce qui fut une étape primordiale pour sa future restauration. Cette phase s’est achevée à l’été 2021.

De nombreux corps de métiers, venus de toute la France, ont mis leur savoir-faire au service de la sauvegarde de Notre-Dame. Ils ont assuré le succès d’opérations complexes telles que le démontage de l’échafaudage sinistré et la dépose du grand orgue qui n’a pas succombé aux flammes de l’incendie. Ils ont également assuré le déblaiement et le tri des vestiges.

Des entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes sur le chantier

Parmi les acteurs mobilisés, de nombreuses entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes ont décidé de prêter main forte à cette rénovation. Parmi celles-ci, citons en particulier les 3 entreprises suivantes :

Notre-Dame de Paris entreprises

Le groupe Jarnias
Située en Haute-Savoie et fondée en 1993, cette entreprise est spécialisée dans les travaux en hauteur et sécurisation. Une équipe de 40 cordistes du groupe a participé au chantier de sécurisation de la cathédrale Notre-Dame. Ils ont travaillé dans des conditions difficiles avec tous les corps de métiers mobilisés pour rebâtir l’édifice.

Le groupe LGMN
C’est la réunion de 2 entreprises historiques : Louis Geneste et Maurice Nailler, qui travaillent ensemble depuis 15 ans. Le groupe, situé en Auvergne, est spécialisé dans la restauration du patrimoine bâti et des monuments historiques.

L’atelier Vitrail Saint-Georges
Cet atelier de maîtres verriers lyonnais est basé dans le Rhône. Il est spécialisé dans la rénovation de vitraux. Suite à l’incendie de Notre-Dame, l’atelier Vitrail Saint-Georges a été missionné pour la rénovation de 400 m² de vitraux de la cathédrale.

Après la décision de reconstruire Notre-Dame de Paris à l’identique, d’autres entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes ont également été sélectionnées pour participer au chantier. Alain Le Ny s’occupera en partie de la reconstruction de la toiture, notamment de la réalisation de la couverture et des ornements de la fameuse flèche qui avait péri dans les flammes. Un autre collègue de l’entreprise Bourgeois, venant de l’Ain, l’aidera sur cette tâche. Les échafaudages seront montés par Cireme Échafaudages, une entreprise basée dans le Rhône.

À l’intérieur de l’édifice, en plus de l’atelier Vitrail Saint-Georges qui se chargera de recréer en partie les vitraux, la restauratrice Mathilde Papillon s’occupera des peintures murales et des dorures.

NDDP "Le chœur est bâché"

Le chœur est bâché. © David Bordes