La future ferme urbaine de Caluire-et-Cuire, soutenue par la Région à hauteur de 450 000 €, se veut un modèle d’économie circulaire.
C’est aux côtés du maire de Caluire-et-Cuire, Bastien Joint, que le président de la Région Fabrice Pannekoucke s’est rendu sur le site de la future ferme urbaine jeudi 28 août. La Région Auvergne-Rhône-Alpes sera en effet le 1er financeur public de ce projet, avec une aide de 450 000 €.
Cette ferme urbaine s’inscrit dans la déclinaison locale du programme « Caluire Ville Durable », avec un accent sur la thématique de l’alimentation. Elle sera implantée sur le secteur dit de la « Terre des Lièvres », au sud de la zone maraîchère. Cette ferme urbaine vise à expérimenter un modèle d’économie circulaire intégrant à la fois production locale, pédagogie, valorisation des déchets et sensibilisation du public.
Les objectifs du projet :
- Fournir une production maraîchère de proximité destinée à la restauration municipale, incluant les crèches, la nouvelle cuisine centrale (prévue en 2024) et le futur lycée régional ;
- Développer une dimension pédagogique à travers des ateliers sur le jardinage et l’alimentation durable, en cohérence avec le schéma directeur alimentaire de la Métropole de Lyon ;
- Mettre en place une plateforme de compostage pour valoriser les déchets verts et biodéchets issus du territoire ;
- Sensibiliser le public via la vente de paniers de légumes, contribuant à l’attractivité et à la compréhension du fonctionnement de la ferme.
La Région soutient l’implantation de cette ferme urbaine qui va améliorer le quotidien des habitants grâce à la production maraîchère, aux ateliers pédagogiques ou à la sensibilisation du public via la vente de paniers de légumes. Cette ferme au cœur de Caluire-et-Caluire va également renforcer le lien social et la dynamique locale qui font la richesse de nos villes. »
Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Une structure très complète avec une empreinte environnementale réduite
La ferme urbaine s’étendra sur environ 4,8 hectares et comprendra une plateforme de compostage de 3 000 m², un bâtiment agricole ERP (hangar exemplaire) de 500 m², des espaces publics extérieurs (1 200 m²), des serres de production (9 tunnels de 35 m sur 10 m), des infrastructures et espaces extérieurs sur 3 000 m² (voiries, périphéries de bâtiment), et enfin 37 000 m² de surfaces cultivées réparties entre vergers et haies (13 000 m²) et maraîchage en pleine terre (24 000 m²).
Le bâtiment agricole est conçu selon le principe de la « marche en avant » pour optimiser les flux. Il vise une empreinte environnementale minimale, avec des options telles que l’usage de matériaux biosourcés ou de réemploi, la ventilation naturelle, la récupération des eaux de pluie, et l’installation de panneaux photovoltaïques ou d’une éolienne agricole.
- Démarrage des travaux : septembre 2025
- Livraison : prévue à l’automne 2026