Rassemblés en assemblée plénière, les élus de la Région adoptent le nouveau régime indemnitaire, composante de la rémunération des agents. Ils font ainsi le choix de valoriser le travail et le mérite.
Près de 9 000 agents œuvrent chaque jour dans les sièges, les antennes, les services transports, les lycées ou encore les CREPS à améliorer le quotidien des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes. Afin de valoriser les agents méritants mais aussi de lutter contre l’absentéisme, la Région a adopté un nouveau régime indemnitaire, composante de la rémunération des agents. Il est désormais fondé sur leurs fonctions, leurs sujétions, leur expertise et leur investissement professionnel (RIFSEEP). Pour parvenir à cette réforme, un travail de concertation a été mené tout au long de l’année avec les agents et les organisations syndicales.
La Région fait une nouvelle fois le choix du mérite
Depuis 2016, la Région agit en faveur d’un service public plus efficace et fondé sur la valorisation du travail et du mérite. C’est dans ce contexte qu’elle a adopté ce nouveau régime indemnitaire, qui vise à valoriser les agents méritants en fonction de leur engagement et de leurs résultats. Pour la première fois, les agents contractuels en CDD jusqu’ici exclus du RIFSEEP, soit 700 agents environ, bénéficieront désormais d’un niveau d’indemnités adapté. Cette mesure participera notamment à renforcer l’attractivité de la Région et par conséquent soulager les métiers en tension.
La Région assume pleinement de baser le fonctionnement de son régime indemnitaire sur le mérite individuel et le travail. Cela lui permet de récompenser et d’encourager l’engagement quotidien des agents du service public pour le territoire.
Lutter contre l’absentéisme
Alors que la Région fait face à un taux d’absentéisme de 10 %, l’exécutif régional souhaitait supprimer les mauvaises pratiques pour récompenser ceux qui ont le sens du service public. La réforme du RIFSEEP tend donc également à lutter contre l’absentéisme, qui représente environ 700 agents et 160 000 heures perdues. Concrètement, à compter du 1er janvier 2026, la collectivité appliquera un délai de carence employeur de 7 jours pour les arrêts de travail courts pour maladie ordinaire. Cette démarche vise à responsabiliser l’ensemble des agents et améliorer les conditions d’exercice des services touchés par les absences à répétition.
Avec ce nouveau régime indemnitaire, la Région entend préserver les deniers publics et réinjecter les économies réalisées grâce aux jours de carence au bénéfice des agents les plus investis. Elle assume pleinement cette réforme, guidée par un principe de responsabilité envers les contribuables et les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait le choix d’agir sans augmenter le budget de fonctionnement, sans alourdir la fiscalité et sans recourir à l’endettement.