Soutenue à hauteur de 130 000 € par la Région, la Team France Bocuse d’Or, représentée par Naïs Pirollet, a remporté cette année l’épreuve du menu enfants.

© Charles Pietri
La région accueillait la compétition des Bocuse d’Or, plus grand concours culinaire au monde organisé en marge du Salon International de la Restauration, de l’Hôtellerie et de l’Alimentation (SIRHA) les 22 et 23 janvier à Lyon. En recevant sur son territoire ces deux événements majeurs, Auvergne-Rhône-Alpes confirme son statut de grande région de la gastronomie française, dont l’excellence est reconnue internationalement.
Créée en 2012 et présidée par Serge Vieira, la Team France Bocuse d’Or soutient le candidat français tout au long de la compétition. Cette année et pour la première fois, la France était représentée par une candidate : Naïs Pirollet, 25 ans, diplômée de l’Institut Paul Bocuse. Après deux jours intensifs d’épreuves, Naïs Pirollet et son équipe ont remporté le prix du meilleur menu pour les enfants, « Feed the Kids », et se place en 5e place de la compétition.
Le thème « Feed the kids » ouvrait le bal du Bocuse d’Or avec la volonté de mettre en lumière l’importance de la nutrition pour la santé des enfants et sensibiliser les écoliers au « bien manger » et au goût. Les chefs devaient réaliser un menu autour de la courge, ingrédient aux multiples variétés et inscrit dans l’ADN du concours.
Avec un soutien financier de 130 000€, la Région était le premier partenaire de la Team France Bocuse d’Or. Elle soutenait également Naïs Pirollet, dans le cadre d’un partenariat pour la conception d’une recette de cuisine dont pourront bénéficier les lycéens : dévoilée le 20 février prochain, cette recette sera au menu des restaurants lycéens de la région entre le 27 mars et le 7 avril.
Après une victoire française l’an dernier, avec Davy Tissot à la tête de la Team France Bocuse d’Or en 2021, c’est l’équipe danoise qui l’emporte cette année.
En France, il y a ce paradoxe étonnant : alors que nous sommes le pays de la gastronomie et de la cuisine, nos grands chefs manquent de soutien et d’appuis. Il faut bien se rendre compte de la chance que nous avons d’avoir ces chefs qui sont, à l’image des grands sportifs, de véritables champions. Ils incarnent l’excellence française, le talent, la détermination, le courage et la créativité ; ils sont les ambassadeurs de tant de traditions, de tant de savoir-faire. Ils représentent ce que la France fait de mieux et font briller notre pays et nos terroirs dans le monde entier. À la Région, nous savons tout ce que nous leur devons, combien ils sont des atouts précieux pour notre territoire et nos filières d’excellence. Rappelons-nous de la victoire de Davy Tissot, en 2021, de la fierté et de l’engouement qui s’en sont suivis. Naïs Pirollet est une championne tout aussi inspirante à la cuisine lumineuse. Nous sommes fiers de l’avoir accompagnée et qu’elle ait porté haut les couleurs de l’équipe de France et de notre région ! »
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Naïs Pirollet, première femme à représenter la France aux Bocuse d’Or
Le troisième épisode de Fréquence Région, le podcast qui diffuse les bonnes ondes d’Auvergne-Rhône-Alpes, est consacré à la jeune cheffe qui représentait la France lors de la finale des Bocuse d’Or, les 22 et 23 janvier au SIRHA.

Naïs Pirollet aux côtés des membres de son équipe : Cole Millard, Édouard Loubet, Tom Calazel, et Davy Tissot, vainqueur de l’édition 2021. © Charles Pietri
La grande région de la gastronomie française
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région de productions sous signe officiel de qualité
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chefs étoilés à l’honneur du Guide Michelin, dont 8 trois étoiles
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restaurants, qui font vivre 60 000 personnes
Un projet de centre d’excellence de la gastronomie
La Région porte également le projet de créer un centre d’excellence de la gastronomie et des métiers de bouche pour que tous nos chefs puissent s’exercer, s’entraîner et préparer les grandes compétitions auxquelles ils participent, comme les Bocuse d’Or. En effet, les professionnels du secteur déplorent, aujourd’hui, l’absence d’une telle structure en France alors même que de nombreux pays se sont dotés de lieux dédiés à la préparation des concours.